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La Presse
5 days ago
- Business
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Dix questions à… Martin Brassard
Tous les vendredis, un décideur se dévoile dans notre section. Cette semaine, Martin Brassard, PDG d'Héroux-Devtek, répond à nos questions. Est-ce que devenir PDG, ça change une personne ? Non, PDG, c'est juste un titre. Si je suis devenu PDG, je présume que c'est en fonction de la contribution que je pouvais apporter à l'organisation, ça ne change pas une personne, mais ça vient avec de la pression. Un PDG est aussi bon que son équipe et, dans ma carrière, j'ai été privilégié de pouvoir compter sur des gens compétents et dévoués. Et l'important, c'est de créer un environnement où on travaille fort, mais dans lequel on a du plaisir. Qu'est-ce que vous faites quand vous avez besoin de trouver une idée ? Ce sont mes collaborateurs qui me l'ont fait remarquer, je vais prendre un café le matin dans leur bureau pour discuter. On développe ensemble des solutions pour régler une problématique, on vérifie quels sont les meilleurs moyens pour y arriver, on brainstorme, souvent les idées viennent de la discussion. Je l'ai fait aussi avec les membres de mon conseil d'administration, je n'ai jamais hésité à consulter pour avoir le point de vue de gens expérimentés. Comment faites-vous pour vous débrancher ? On ne se débranche jamais complètement, le cerveau pense toujours, mais moi, ce qui me fait décrocher, c'est de passer du temps en famille, j'aime le plein air, le sport, le ski, le golf, sortir de mon environnement habituel. J'ai de bons niveaux de jeu au golf et en ski et je suis quelqu'un d'assez compétitif, parce que tant qu'à faire une activité, aussi bien la faire le mieux possible. Y a-t-il un conseil que vous êtes heureux d'avoir ignoré ? Quand on a gagné le contrat de fabrication des trains d'atterrissage du 777 de Boeing, en 2013, beaucoup de gens de l'industrie nous disaient qu'on n'y arriverait pas, qu'on allait se planter, que c'était trop gros pour nous. Il fallait en livrer plus de cent la première année et on avait deux ans et demi pour se préparer, construire trois usines, monter la chaîne d'approvisionnement. On a été naïfs de prendre ce contrat, mais c'est tout un défi qu'on a relevé et cela a rendu toute l'équipe fière de réussir à fabriquer le plus gros train d'atterrissage au monde. Cela a consolidé la réputation d'Héroux-Devtek dans l'industrie. Que faites-vous pour féliciter ou remercier quelqu'un ? Je dis d'abord et avant tout merci, on ne doit jamais hésiter à le dire. Chaque semaine, régulièrement, je prends le temps de remercier les gens et de leur demander s'ils sont fiers d'eux-mêmes parce que moi, je suis fier d'eux. Combien de temps prenez-vous pour dîner au travail ? Ouf, on fait souvent des dîners de travail sur le coin du bureau, mais on prend aussi le temps d'aller au restaurant. On le fait dans un climat de camaraderie même si on discute de problèmes sérieux. On va souvent dîner à l'extérieur avec mes collaborateurs, on va aussi souper, ça facilite la discussion. L'équipe de Boeing commercial à Seattle ne rate jamais le souper de Noël qu'Héroux-Devtek organise chaque année. Ils aiment discuter avec des gens passionnés par leur métier. Quelle a été votre plus belle erreur ? Je n'aime pas ça revenir sur le passé, je préfère regarder vers l'avant. S'apitoyer sur une erreur, ce n'est pas constructif. C'est comme pour le golf, quand on fait une erreur, il faut tout de suite l'oublier et s'attaquer à la corriger au prochain coup. Chaque problème, chaque erreur doit être perçu comme une occasion de s'améliorer. Avez-vous eu un ou des mentors ? Durant toute ma carrière, j'ai rencontré des gens d'excellence, mais je ne peux pas passer sous silence Gilles Labbé, qui a été mon PDG, et Réal Bélanger, qui était le chef de la direction financière chez Héroux-Devtek. Deux personnalités à l'opposé, Gilles qui est l'entrepreneur avec des idées, mais peu soucieux des détails alors que Réal était dans les détails et la rigueur. J'ai pris le meilleur de chacun. J'ai aussi beaucoup appris de Pierre Jutras, un consultant en ressources humaines qui nous a beaucoup aidés à développer une culture d'entreprise forte. Un bon patron c'est quelqu'un qui… Un bon patron doit être crédible, c'est ce qui commande le respect. C'est quelqu'un qui soutient ses équipes, qui donne du « feedback », qui donne les bons défis aux bonnes personnes et les bons outils pour les réaliser. C'est quelqu'un qui a le sens du timing, qui sait quand agir et quand laisser aller. La retraite idéale ? C'est celle que je vais prendre avec ma conjointe, Nathalie, les enfants, la famille, les petits-enfants qui s'en viennent. C'est de créer un environnement avec les gens que j'aime.


Le Figaro
14-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Le FMI verse 41 millions de dollars au Niger dans le cadre de son programme d'aide
Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé lundi la 7e revue du programme d'aide en cours au Niger, ce qui entraîne le versement immédiat d'une nouvelle tranche, de 18 millions de dollars. Ce versement porte à 346 millions le montant total des déboursements d'ores et déjà réalisés à destination du pays sahélien, via deux formes de financements existants, sur les 407,3 millions accordés au total par le FMI. L'une des deux concerne le Fonds pour la résilience et la soutenabilité, qui permet aux pays de financer l'adaptation et la lutte contre le réchauffement climatique, grâce à un prêt d'une durée plus longue intégrant une période de grâce avant que les remboursements ne débutent. Publicité Cité dans un communiqué, le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, a jugé «globalement satisfaisante» l'avancée des réformes prévues par le gouvernement nigérien dans le cadre du programme d'aide, parmi lesquelles un ajustement de son budget, la mise en place d'une stratégie d'utilisation de ses revenus pétroliers et un renforcement de la mobilisation de ses revenus fiscaux. Malgré les chocs provoqués par «l'instabilité politique, les conflits et des événements extrêmes», M. Okamura a par ailleurs jugé que l'économie nigérienne avait fait preuve de «solidité», et a estimé que les perspectives sont «relativement favorables» en particulier grâce aux revenus générés par l'extraction de matières premières. Mais «compte tenu du resserrement des conditions de financement, les autorités doivent mener une politique d'emprunt prudente, se reposant avant tout sur les financements concessionnels pour éviter un risque de crise de la dette», ce qui signifie une implication continue des institutions financières internationales comme le FMI. Le Fonds anticipe une croissance de 6,6% cette année, en recul par rapport à 2024 (+10,3%) mais qui devrait se stabiliser au-delà de 6% dans les années suivantes, si la situation politique et sécuritaire n'empire pas. A l'instar de ses voisins du Mali et du Burkina Faso, le Niger a annoncé fin juin la nationalisation d'industries minières, telles que la filiale du groupe français de l'uranium Orano, Somaïr, une décision dénoncée par le groupe industriel.


La Presse
11-07-2025
- Business
- La Presse
L'AFP dévoile des pistes pour effectuer des économies
L'Agence France-Presse est l'une des trois agences mondiales d'information. Elle emploie 2600 collaborateurs de 100 nationalités et fournit de l'information en six langues. (Paris) À la recherche d'économies, l'AFP va lancer un plan d'incitation au départ à la retraite pour les salariés éligibles et réduire les coûts liés à ses journalistes expatriés hors de France, a annoncé vendredi son PDG Fabrice Fries. Agence France-Presse Il a présenté ces mesures jeudi devant le conseil d'administration de l'Agence France-Presse puis vendredi devant les représentants du personnel en CSE (comité social et économique). La première, qui devrait être lancée à l'automne, vise entre 50 et 70 départs non remplacés dans le réseau mondial de l'AFP (journalistes et non-journalistes), en contrepartie d'une indemnité à définir. Le but est d'aboutir à 4 à 5 millions d'euros (6,4 à 8 millions de dollars canadiens) Ad'économies sur un an. La deuxième mesure fixe un objectif de réduction des coûts d'expatriation de 3 millions d'euros (4,8 millions de dollars canadiens), « soit 10 % du coût total », selon la présentation de M. Fries. « L'AFP est attachée à l'expatriation », mais « pas à n'importe quel prix », a-t-il déclaré. Les journalistes de l'AFP basés hors de France sont régis par plusieurs statuts. Premièrement, le statut dit « siège », contrat de droit français qui s'accompagne d'avantages (frais de logement, de scolarité pour les enfants). Son titulaire est soumis à la mobilité en vigueur à l'AFP. Deuxièmement, un statut intermédiaire, dit « régional », qui s'accompagne aussi d'avantages. Enfin, un statut dit « local », sans avantage en plus du salaire. La direction compte réformer ce système en transformant des contrats siège (141 actuellement) et régionaux (134) en contrats locaux, moins coûteux. Une réflexion sera menée fin 2025 pour identifier les postes potentiellement concernés. Ces mesures nécessiteront un « financement externe », qui pourrait passer par un prêt de l'État, un réaménagement du calendrier de la dette ou un emprunt bancaire. Par ailleurs, la direction de l'AFP souhaite un « recentrage éditorial » sur l'actualité chaude, ce qui passe par « un journalisme ancré sur le terrain, soutenu par un solide réseau de sources ». M. Fries avait annoncé le 13 juin que l'AFP allait engager un « programme d'économies » de 12 à 14 millions d'euros (19,2 à 22,4 millions de dollars canadiens) sur 2025 et 2026. En cause, une « dégradation durable » de ses perspectives financières liée à la crise mondiale des médias, bousculés par les nouveaux usages du numérique et l'intelligence artificielle (IA). Il avait en particulier pointé la fin du programme de vérification des faits de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) aux États-Unis, auquel participait l'AFP, et l'arrêt brutal du contrat avec la radio publique Voice of America, que l'administration Trump veut démanteler.


Le Parisien
11-07-2025
- Sport
- Le Parisien
Chaîne TV de la Ligue 1 : faut-il vraiment s'inspirer de l'exemple des Pays-Bas pour « valoriser » les droits ?
C'est une phrase passée un peu inaperçue. Le 1er juillet dernier, Nicolas de Tavernost accordait un entretien à l'Équipe dans lequel il tentait de rassurer sur l'avenir de la future chaîne interne de la Ligue, validée quelques heures plus tôt en conseil d'administration. « Cette solution a été adoptée avec efficacité aux Pays-Bas et a considérablement valorisé les droits du Championnat néerlandais », expliquait alors le directeur général de LFP Media, la société commerciale dont la mission consiste à optimiser les revenus du Championnat de France.